La brume du matin s’attardait sur Belcombe, enveloppant les ruelles pavées dans un store spectral. Aude, encore hantée par les portraits de l'obscurité, se tenait dans l’atelier où elle avait trouvé l'obscur. L’objet reposait sur la table, son objectif ancien incorporant la lumière pâle qui perçait par la fenêtre. Depuis qu’elle lâ
La cité s’étendait marqué par un ciel gris, les lumières diffuses des lampadaires projetant des obscurcissements mouvantes sur les façades des immeubles silencieux. Au cœur de cette solitude urbaine, Raphaël s’installait tout soir devant son bureau, le téléphone posé près de lui à savoir une visibilité muette. Depuis des époques,
La grande ville de Belcombe, énigmatique au paume des montagnes, vivait au rythme de ses rituels oubliées. Dans ses ruelles pavées, entre les anciennes échoppes et les façades usées par les siècles, une légende se transmettait depuis très longtemps : celle des masques de la divination, des artefacts mystérieux qui révélaient le destin Ã
anne-clara était dans un moment de son histoire où les problèmes semblaient plus multiples que les explications. À trente-deux ans, elle se sentait perdue dans son accomplissement professionnel et ses amis, recherchant à bien enfermer les priorités qui l’avaient menée jusque-là . Ses amis lui conseillaient de lâcher rapine, de transfuser